Date: 08-10-2006
Massif: Mont-Blanc
Participants: Cornélius et Nico S.
Horaires: 17h
Topo: topo C2C
Difficulté: AD (et ça les vaut largement quand il faut faire la trace)
Remarque: réveil à 6h (1h après les Anglais, histoire de les laisser faire un peu la trace...) on décolle du refuge vers 7h en direction de l'Aiguille de Bionnassay avec un joli lever de soleil versant Italien. La trace étant faite, on monte rapidement jusqu'au pied de la partie rocheuse où l'on s'encorde. Etant dans un bon jour de flemme je me met au milieu et Cornélius attaque en tête le mixte rocheux. On rejoint les Anglais au sommet où ils nous apprennent que finalement ils font demi tour... Cool, on va donc devoir tracer toute l'arête jusqu'au Gôuter!
Remarque: Trace épuisante et délicate par endroit (arête très effilée, cornichée avec 20 à 30cm de neige récente qui ne tient pas toujours très bien...), on finira bien éclatés vers 16h au Goûter sous une valse incessante d'hélicos et d'avion (une raison de plus pour ne jamais faire ce Mont Blanc). Et c'est parti pour 3100m de descente!
Remarque: A 19h nous rejoignons le refuge de Tête Rousse au moment où le soleil commence à se coucher, reste plus que 2000m de descente rando et on pourra rentrer.
Remarque: Profitant des derniers instants de luminosité, on dévale rapidement le raide sentier sous le refuge menant à la baraque forestière des Rognes, cette fois c'est sûr il fait complètement nuit. On rejoint la Gare du Nid d'Aigle tant bien que mal car le sentier est très mal marqué et difficile à suivre de nuit. Mes acolytes sortent régulièrement la carte mais je leur fait comprendre que ça ne sert à rien, la méthode est simple: tout droit puis à droite. Et... ça marche, et on atteind la gare.
Remarque: A la gare, Nico veut poursuivre par un sentier qu'il aurait fait jadis avec ses parents, mais vu qu'il ne le trouve pas je décide de suivre les rails du train car il semble y avoir un sentier qui le longe (trait rouge sur la carte). En fait ce n'est pas du tout un chemin mais tout simplement la voie de chemin de fer, en clair c'est un gros tas de caillasses abominable à descendre. La suite est interminable et j'entend encore rigoler la dizaine de bouquetins rencontrées peu avant la gare de Bellevue.
Remarque: A la gare de Bellevue les discussions s'enchainent pour savoir si il faut prendre à gauche, tout droit, à droite, continuer... N'en pouvant plus je prends une piste forestière qui descend tout droit contrairement à l'avis général ("t'es sûr que c'est par là?", non bien sûr, et je m'en contrefous, l'essentiel est de descendre car il est 23h et 22h30). On atteind finalement le village de Bionnassay d'où le GR nous ramène à Champel. Il est minuit, la course est finie, reste plus que 2h de bagnole pour aller se coucher avant d'attaquer le boulot...
Vos commentaires sur cette sortie:
Emmanuel (écrit le 03/11/2006 à 14:42:05)
Nico, tes photos sont enormes :)
Bravo pour tes belles reussites automnales ! Malgre le froid, c'est vraiment une belle saison en montagne, on sent qu'on a quelque chose en plus que ceux qui y vont en ete...
Bonne continuation
Niko (webmaster) (écrit le 03/11/2006 à 20:34:03)
Merci!
C'est clair que en automne ce n'est vraiment pas la même course, en plus la lumière est beaucoup plus belle, il faut faire la trace et il n'y a quasiment personne... Bref, que demander de plus?