Date: 19-09-2004
Massif: Ecrins
Participants: Ariane et Thomas
Topo: alpinisme.camptocamp.com
Difficulté: PD, rocher très mauvais dans la montée à la brèche du Soreiller (limite coupe gorge), terrain très montagne où il est facile de perdre beaucoup de temps
Remarque: Il y a des jours où tout ne se passe pas comme on aimerait, et là j'ai commis 2 erreurs: j'ai laissé Thomas s'occuper du topo ET j'ai accepté de dormir dans le refuge du Soreiller.
Remarque: Concernant le refuge il est très sympathique, mais il est également surpeuplé ce qui me fait généralement préférer le bivouac. Vers 21h la dizaine de touristes marseillais qui partage notre dortoir vient se coucher à grand coup de fanfare et commence à se plaindre: "Putaing tu te rends compte, il n'y a pas de lumière dans les chambres!", "Quoi, il n'y a pas de lumières?", "Et non, c'est comme je te le dis", "Et en plus ya pas de papier aux toilettes!", "Quoi, ya pas de papier?", "C'est vraiment abusé"... C'est vrai, l'absence d'électricité dans les refuges en l'an 2004 est tout simplement inadmissible, en conséquence je préconise la fermeture définitive de tous les refuges sans électricité dans les chambres. 1h après que tout ce petit monde se soit calmé un silence magnifique règne dans le dortoir et voilà qu'un ronfleur de compétition se met à faire des gammes. C'est si intense qu'un soulèvement général se met en place pour faire taire le pauvre malheureux qui dort paisiblement. "Il est où ce connard?", "frappez le!", "Mais faites quelque chose!", "c'est bon je l'ai trouvé, il est là"... mais rien n'y fait et les ronflements l'emportent! Il est 22h30 et je craque, je prends mes 2 couvertures et je file dormir dehors. Vers 3h du mat je me réveille la couverture trempée dans une importante humidité, ça caille!!!! Je ne vais quand même pas retourner dans le dortoir, ce serait un aveux de faiblesse, donc je m'installe sur une table de la salle à manger où je finis ma nuit (moins confortable que l'herbe mais beaucoup moins humide).
Remarque: Concernant le choix de la course, c'est une longue histoire très compliquée, je dirai juste que normalement nous aurions du faire la traversée Occidentale --> Centrale en montant par l'arête S et non pas W, pour plus d'explications demandez à Thomas
Remarque: On a bien trainé dans cette course (6h30 du refuge au Col) devant des difficultés techniquement peu difficiles mais moralement impressionantes (rocher moyen, gaz, protections pas toujours évidentes à placer, désescalade délicate...)
Remarque: Après avoir entamé la descente du refuge je me suis rapidement aperçu que j'avais oublié ma gourde, du coup j'ai du péniblement remonter au refuge (j'avais plus de jambes), c'est toujours appréciable
Remarque: J'ai moyennement apprécié la course, par contre c'était la première fois que je venais dans le vallon du Soreiller et c'est vrai que la vue sur la Dibona est très jolie
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