Lauranoure: "crète du Pierroux" (3292m)

Date: 08-08-2004

Massif: Ecrins

Participants: Yann

Horaires: 11h pauses comprises

Topo: alpinisme.camptocamp.com

Difficulté: PD, arête facile si on ne se trompe pas d'itinéraire, la descente versant Nord du point IGN 2993m est hyper expo

Remarque: Après le Grand Van on est montés bivouaquer sous le refuge de l'Alpe du Pin (arrivée vers 21h30 après 1/2h de montée au pas de course)

Remarque: on a perdu 1h dans la première longueur des difficultés: j'ai suivi un dièdre en dalles peu évidentes et peu protégeable (c'est la deuxième fois que ça m'arrive, faudrait pas que ça devienne une habitude!)

Remarque: à l'origine on devait faire la traversée [sommet est - sommet central] mais les nuages menaçants et une grosse perte de temps au début de l'arête nous en ont dissuadé. Du coup comment redescendre? Le topo que j'ai parle de la traversée mais pas du tout d'échapatoires, un rapide coup d'oeil autour de moi et sur la carte me confirme qu'on est dans la merde (on ne va quand même pas se taper l'arête en sens inverse!!!). Mon fidèle sens de l'itinéraire me fait entrevoir une éventuelle possibilité vers le Nord: vires exposées faciles versant Nord sur 50m mais une centaine de mètres d'inconnue invisible du haut, bon on verra bien, je me lance et... CA PASSE!!! Gros soulagement! Ca y est, c'est fini! Et non, la fatigue aidant j'oublie de regarder la carte et mon fidèle sens de l'itinéraire me fait prendre rive gauche au niveau du glacier, grosse erreur: désescalade improtégeable hyper expo sur des dalles ruisselantes. On finit par rejoindre la rive droite et atteindre les pentes d'herbes occupées par les moutons et les chamoix. Ca y est, c'est fini! Et non, on se retrouve dans une végétation très importante sous les arbres avec des petites barres et on finit par suivre une sente (sûrement l'oeuvre d'un sanglier au vue de la largeur) qui nous conduit au milieu des myrtilles: cette fois c'est bien fini!

la crête du Pierroux menant au sommet Est de la Tête de Lauranoure. On voit bien notre échapattoire de descente: droit dans la pente au niveau de ce qui ressemble à un col entre ombre et lumière Après la première longueur immonde dans laquelle je me suis fourvoyé, Yann se remet de ses émotions sur une vire facile: on s'est bien planté d'itinéraire car le fil de l'arête est une trentaine de mètres plus haut petit passage gazeux où Yann teste la technique du "tout sur les fesses" voila ce qui arrive quand on ne regarde pas la carte: désescalade expo sur des dalles ruisselantes improtégeables, merci qui?

 

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